Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

henri weber - Page 3

  • PS : Vers une quatrième refondation du PS, Henri WEBER

    Tribune d’Henri Weber, directeur des études européennes au PS et ancien parlementaire, dans L’Obs à retrouver sur leur site.

    Au cours de sa longue et tumultueuse histoire, le Parti socialiste a déjà connu trois morts suivies de trois résurrections. La première est survenue en 1920, au congrès de Tours de la SFIO, quand les trois quarts des délégués avaient quitté la salle pour rejoindre le jeune Parti communiste. Quinze ans plus tard, Léon Blum, qui avait choisi de garder la « Vieille maison », entrait à Matignon, à la tête du premier gouvernement du Front Populaire, et entamait la longue série de conquêtes sociales associées à son nom.

    La seconde a eu lieu en 1940 avec l’interdiction du parti et son entrée dans la clandestinité, en Résistance. En 1945, la SFIO reconstituée comptait déjà 300 000 adhérents et devenait le pivot de tous les gouvernements de la IVe République.

    La troisième agonie s’est produite en juin 1969, quand les deux candidats du ticket socialiste à la présidentielle, Gaston Defferre et Pierre Mendès France, ne rassemblèrent que 5% des voix sur leurs noms, et furent sèchement éliminés dès le premier tour. Cette fois-ci, c’était sûr, disaient les observateurs, le socialisme français était passé de vie à trépas. Cinq années plus tard, le candidat du PS, François Mitterrand, obtenait pourtant 49,2% des suffrages exprimés au second tour de la présidentielle de 1974 et manquait de peu la victoire face à Valery Giscard d’Estaing.

    Cette « remontada » était due au succès de la troisième refondation entreprise dès le lendemain du désastre de 1969. Les dirigeants socialistes prirent acte de la fin du cycle de la SFIO d’après-guerre et entreprirent une rénovation de la « vieille maison », de la cave au grenier : rénovation théorique, avec la réappropriation du marxisme, façon Gramsci , remis à la mode par Mai 68 ; rénovation programmatique, avec le projet « Changer la Vie », rédigé par Jean-Pierre Chevènement et incarné dans le mot d’ordre « nationalisation, planification, autogestion » ; rénovation organisationnelle, avec les nouveaux statuts, instituant la proportionnelle des courants et la reconstruction méthodique des fédérations tombées en ruine ; rénovation de la stratégie d’alliance, avec une union avec le PCF et le MRG, se substituant à l’alliance traditionnelle avec les partis centristes.

    Cet « aggiornamento » politique s’est accompagné d’une incorporation de forces nouvelles : la Convention des Institutions Républicaines de François Mitterrand, le PSU de Michel Rocard, des syndicalistes de la CFDT d’Edmond Maire, des animateurs de clubs tels celui de Jacques Delors, des ex-gauchistes soixante-huitards, passés de la révolution à la réforme.

    Aujourd’hui, le PS connait une nouvelle crise existentielle. Est-ce enfin la crise finale qu’on nous annonce régulièrement ? Ou bien la vieille rosse socialiste trouvera-t-elle encore assez de ressources et de créativité en elle-même pour engager et réussir sa quatrième refondation? Je crois dans cette seconde hypothèse, car jamais les valeurs et les grands objectifs du socialisme – une démocratie accomplie, une économie maîtrisée, une société du bien-vivre – n’ont été d’une telle actualité. Jamais le besoin d’une gauche de gouvernement, ambitieuse mais responsable, n’a été aussi impérieux.

    Cette nouvelle refondation différera substantiellement des précédentes, les conditions de l’action politique des progressistes ayant radicalement changé. L’écosystème économique, idéologique, politique, social, diffère du tout au tout de celui des années 70. Mais cette refondation passera tout de même par une rénovation théorique, programmatique, organisationnelle. Et par un amalgame entre le corps historique du PS, ses réseaux d’élus, d’électeurs, de militants, et les nouvelles forces politiques, syndicales, associatives, surgies au cours des dernières années.

    Beaucoup dépend du résultat des élections législatives et de l’avenir de l’entreprise Macron. Au cas souhaitable et probable, où il l’emporte sur Marine Le Pen le 7 mai, va-t-il obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, comme il le pense ? Sera-t-il au contraire condamné à la cohabitation avec un gouvernement de droite ? Ou s’efforcera-t-il de bâtir une coalition parlementaire avec la gauche de gouvernement et le centre démocrate-chrétien ?

    Il est trop tôt pour le dire. Deux choses sont sûres toutefois. Les conditions d’une refondation et d’une redynamisation de la gauche réformiste sont beaucoup plus défavorables aujourd’hui qu’en 1969. Si l’époque est à « la revanche des passions », comme le dit Pierre Hassner, si les démagogues sont à la fête, cette refondation aura tout de même lieu. Une partie des socialistes rejoindra En marche, une autre Jean-Luc Mélenchon. Mais une troisième, portée par la nouvelle génération, s’efforcera de construire une social-démocratie du XXIe siècle. L’exemple du SPD allemand, donné pour agonisant il y a seulement six mois et crédité aujourd’hui de 33% des intentions de vote, confirme que la social-démocratie reste une force extraordinairement résiliente.

  • L'Obs - "Le FN, parti de la banqueroute", par Henri Weber

    L’application du programme économique et social de Marine Le Pen plongerait notre pays et l’Europe dans un chaos profond. Voici pourquoi.

    Henri Weber est membre du Parti socialiste, ancien sénateur et ancien député européen. Il dessine pour l"Obs" le scénario du retour au franc..s et son impact désastreux sur le pays. 

    "L’application du programme économique et social de Marine Le Pen plongerait notre pays et l’Europe dans un chaos profond. Le premier engagement de ce programme est la sortie de l’euro et le retour au franc. Le second est une augmentation massive de notre dépense publique (118 milliards d’euros par an).

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Fondation Jean Jaurès - La gauche réformiste va-t-elle disparaître ?

    La gauche réformiste a-t-elle un avenir ? Risque-t-elle de disparaître dans un certain nombre de pays, à commencer par la France, au profit de la gauche radicale ? Henri Weber, ancien député européen et ancien sénateur, et auteur de Éloge du compromis (Plon, 2016), et Emmanuel Jousse, historien, auteur de Les hommes révoltés. Les origines intellectuelles du réformisme en France (Fayard, 2017), en débattent avec Alexis Lacroix, directeur délégué de la rédaction de L’Express, à la Fondation Jean-Jaurès.

  • Éloge du compromis : entretien avec Henri Weber

    À l’occasion de la publication de son dernier essai, Éloge du compromis (Plon, 2016), Henri Weber, ancien sénateur et ancien député européen, directeur des études auprès du Premier secrétaire du Parti socialiste, livre ses réflexions sur l’état de la social-démocratie dans le monde et les manières de la faire entrer dans le XXIe siècle.

  • France Culture - Comprendre la crise de la gauche (Marcel Gauchet, Henri Weber)

    Répliques du 17 décembre 2016

    Deux mois après avoir proclamé sur la couverture de l'Obs " je suis prêt " François Hollande a renoncé à briguer un second mandat présidentiel. Depuis, les candidatures affluent aux primaires du PS et des partis associés avec un seul mot d'ordre : le rassemblement et une immense envie d'en découdre. Celui qui sera finalement désigné à l'issue de cette bataille, devra compter sur son flanc gauche avec Jean-Luc Mélenchon et sa France insoumise et sur son flanc droit avec Emmanuel Macron dont le premier grand meeting de campagne a contrasté par son succès avec celui de la Belle Alliance Populaire avait organisé au lendemain du renoncement de François Hollande.

    Bref, le quinquennat qui s'achève est sous le feu des critiques, la gauche n'a jamais été aussi émiettée et même si en politique rien n'est jamais joué, les chances de l'un de ses représentants d’accéder au 2° tour de la prochaine élection présidentielle paraissent aujourd'hui compromises.

    Que s'est-il passé à gauche ? Comment en est-on arrivé là ?

    Ecouter l'émission
    _________________
    _________________

  • Mediapart - A gauche, le compromis ou la rupture?

    Le débat oppose Olivier Besancenot, ancien candidat à la présidentielle, ancien porte-parole du NPA, à Henri Weber, chargé des études à la direction du PS, qui vient de publier «Éloge du compromis», chez Plon.

  • Henri Weber présente son livre "Eloge du compromis"


    Henri Weber présente son livre "Eloge du... par PartiSocialisteLa crise que connaît la gauche européenne n'est ni une crise d'agonie, ni une crise de croissance, mais une crise de refondation, la troisième de sa longue et tumultueuse histoire. A l'âge utopique et révolutionnaire du socialisme des origines (1860-1914) a succédé un âge réformiste et parlementaire (1920-1950) puis un âge keynésien et gouvernemental (1950-2000). Aujourd'hui, des évolutions majeures – la mondialisation et la financiarisation du capitalisme, la troisième révolution industrielle, l'urgence écologique, le retour de la guerre en Europe, l'avènement de la démocratie médiatique et numérique – contraignent la gauche réformiste à une nouvelle mutation. Plusieurs partis socialistes s'y sont attelés, à la fin du siècle dernier. Mais les " nouvelles voies " qu'ils ont mises en œuvre étaient étroitement nationales, alors que les défis de notre nouveau monde appellent des réponses internationales, ou au moins européennes. Après de premiers succès, ces stratégies du chacun pour soi ont débouché sur l'échec de tous. Le PS français n'a pas fait exception : sous la mandature de Lionel Jospin, il a mis à jour, en théorie et en pratique, son socialisme républicain, hérité de Jean Jaurès. Malgré des succès économiques remarquables et de nouvelles conquêtes sociales, cette expérience a débouché sur le désastre de 2002. La réflexion et l'expérimentation se poursuivent sous la mandature de François Hollande, à laquelle l'auteur consacre plusieurs chapitres. Après les compromis conquérants des " trente glorieuses ", les compromis défensifs de crise, s'affirme un compromis social-démocrate de troisième type : celui d'une réponse progressiste au nouveau capitalisme et au nouveau rapport de puissance.

  • L'actualité des socialistes du 6 au 12 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE


    Martine Aubry reprend la plume contre l’exécutif. Dans une lettre adressée aux militants socialistes du Nord vendredi 13 mai, la maire de Lille écrit qu’il était possible de parvenir à un « accord collectif pendant le débat à l’Assemblée » nationale, au lieu de recourir à l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, qui a permis au gouvernement de faire adopter en première lecture la réforme du code du travail sans vote.
     

    En ce lundi de Pentecôte, Arnaud Montebourg fera sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, dans son fief de Saône-et-Loire. L'occasion de poser un nouveau petit caillou sur le chemin de la présidentielle. 

    L'Obs (abonnés) - Arnaud Montebourg : comment il prépare son "entrée dans l'atmosphère"

    REVELATIONS. Deux nouvelles associations chargées de promouvoir ses idées, un livre qui paraîtra en septembre... L'ancien ministre de l'Economie, qui consulte toute la gauche anti-Hollande, prépare son come-back dans le plus grand secret.

    BFMTV- Benoît Hamon sur le 49.3 : "C'est un échec démocratique inimaginable"

    Le député socialiste frondeur a fustigé le choix du Premier ministre, réclamant le passage à une VIe République. 

    ANALYSES ET REFLEXIONS

    Libé, Paul Alliès - De l’utilité des «principes de la République»

    Marion Maréchal-Le Pen peut railler les «valeurs de la République», il existe en France un socle de valeurs dont le Conseil constitutionnel a la garde, et qui pourrait se révéler utile si l’extrême droite arrivait au pouvoir.

    Observatoire des inégalités - Inégalités : pourquoi autant d’écart entre les discours et les actes ?

    11 mai 2016 - Les inégalités sont à la mode dans le débat politique et médiatique, mais les politiques ne suivent pas. Comment expliquer l’hypocrisie actuelle ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    « Quand, au terme de mon mandat, je regarderai à mon tour ce que j’aurai fait pour mon pays, je ne me poserai que ces seules questions : est-ce que j’ai fait avancer la cause de l’égalité ? », promettait François Hollande le 6 mai 2012, au soir de son élection. « Ceux qui ont le sentiment que quoi qu’ils fassent, ils ne pourront pas s’en sortir, doivent être sûrs qu’ils ne seront pas laissés de côté et qu’ils auront les mêmes chances que les autres », s’enflammait Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, quelques instants avant de fêter son élection au Fouquet’s. À gauche comme à droite, l’hypocrisie est grande en matière de réduction des inégalités. Cela ne date pas d’hier : déjà en 1995, Jacques Chirac s’indignait contre la « fracture sociale » … On aurait tort d’en sourire : ces mensonges électoraux ruinent la démocratie et contribuent à la montée de l’extrême-droite.

    Libé - Dans le monde du travail, le spectre de Taylor rôde encore Par Roland Gori, Psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie à l'huniversité Aix-Marseille

    Alors que les débats sur la loi El Khomri à l’Assemblée nationale divisent la gauche, les principes du taylorisme régentent encore le monde du travail, malgré les promesses d’autonomie. Une organisation «scientifique» du travail qui veut en finir avec le collectif.

    OFCE - Plan de formation : un effet transitoire sur le chômage en 2016-2017

    Lors des vœux présidentiels, François Hollande a annoncé un plan massif de 500 000 formations supplémentaires en 2016 pour les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (DEFM). Ce sont en fait 350 000 formations supplémentaires qui s’ajoutent au 150 000 déjà annoncées en octobre 2015 lors de la Conférence sociale. Ce Plan s’inscrit dans le Plan d’urgence pour l’emploi, qui comprend notamment une prime à l’embauche pour les entreprises de moins de 250 salariés et des mesures pour l’apprentissage. Dans ce billet, on s’intéresse à l’effet de ce plan de formation sur le chômage au sens du BIT à l’horizon 2017, et non sur les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) inscrits à Pôle emploi[1].

    LOI TRAVAIL

    Francetvinfo - Motion de censure : Cambadélis saisit la Haute Autorité éthique du PS sur les députés signataires

    Le premier secrétaire du PS a décidé de saisir cet organe indépendant de la direction du parti au sujet des 24 députés PS signataires de la motion de censure de gauche avortée contre le gouvernement.

    Le Monde - Loi travail : échec de la motion de censure voulue par les frondeurs de gauche

    Les députés socialistes « frondeurs » n’ont pas réussi, mercredi 11 mai, à rassembler assez de signatures pour déposer une motion de censure de gauche contre le gouvernement : seuls 56 députés, sur les 58 nécessaires, se sont ralliés à ce projet.

    Après l'échec de sa motion de censure, la gauche antigouvernementale est face à un dilemme: voter ou non la motion de censure déposée par la droite. Une idée que Christian Paul rejette en bloc.

    Le JDD - Motion de censure : les frondeurs échouent à deux députés près

    Les frondeurs de gauche ont échoué mercredi à déposer une motion de censure contre le gouvernement, à deux signatures près, après le recours au 49.3 sur la loi Travail, ont indiqué des élus socialistes.

    Le JDD - Après le 49.3, comment les frondeurs cherchent à piéger le gouvernement

    L'usage, mardi par le gouvernement, de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire passer en force la loi Travail a provoqué le dépôt d'une motion de censure par Les Républicains. A l'Assemblée, les frondeurs tentent de monter leur propre motion avec le Front de gauche et des écolos.

    RTL - Loi Travail : "On assiste à la fracture du Parti socialiste" constate Karine Berger, députée PS

    REPLAY / INVITÉE RTL - Alors que le recours au 49.3 semble inévitable, la parlementaire déplore ce passage en force du gouvernement.

    MONTEBOURG

    Le Figaro - Le fait politique du jour - L'embuscade du mont Beuvray

    L'échec de la motion de censure de gauche contre la loi travail a fait beaucoup de perdants. Mais un vainqueur, Arnaud Montebourg qui prépare son grand retour.

    HOLLANDE

    Le Figaro - François Hollande est-il le grand diviseur de la gauche ?

    A deux voix près, les opposants de gauche à la loi travail n'ont pas réussi à réunir le nombre de signatures nécessaires pour déposer une motion de censure contre le gouvernement. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a perdu toute autorité sur son camp.

    Francetvinfo - On a relu ce qu'écrivait François Hollande avant son élection (et on a bien ri)

    Avant d'accéder à l'Elysée, le candidat socialiste avait publié deux livres : "Le Rêve français" en 2011 et "Changer de destin" en 2012. Francetv info les a relus, quatre ans après l'arrivée au pouvoir de François Hollande.

    Libé - Le procès surréaliste de l’hollando-libéralisme, Par Henri Weber, Directeur des études auprès du premier secrétaire du PS, chargé des questions européennes

    Qualifier de libéral le Président, c’est refuser de voir toutes les mesures qu’il a prises afin de réduire la pauvreté, soutenir la demande et atténuer les inégalités.

    François Hollande aahi la ga-t-il truche ?

    C’est une véritable opération séduction. A un an de l’élection présidentielle, François Hollande, élu il y a juste quatre ans, cherche (enfin) à parler aux électeurs de gauche. Après le meeting Hé ho la gauche ! les socialistes ont édité un kit de communication fait de cartes postales mettant en avant les mesures phares du quinquennat. Rappel des valeurs de la famille progressiste et défense du bilan étaient aussi au centre de l’intervention présidentielle, le 4 mai, sur la scène du Théâtre du Rond-Point. «Dans quel pays d’Europe y a-t-il eu autant d’avancées sociales ?» a lancé un président manifestement en campagne.

    Le Monde - François Hollande lance l’opération réhabilitation

    Invité, mardi 3 mai à Paris, en clôture d’un colloque sur « La gauche et le pouvoir », organisé par trois think tanks proches du Parti socialiste (Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova, Fondation européenne d’études progressistes), François Hollande a livré une solide et vibrante plaidoirie d’une heure en faveur de l’exercice du pouvoir par les socialistes, y incluant son propre mandat. « Il n’y a pas de calice, pas de délice. Il y a simplement une exigence qui s’appelle le progrès », a indiqué le président de la République, présentant cette notion de progrès comme le « fil rouge » des politiques publiques conduites par la gauche

    PRIMAIRE

    France Info - Une primaire 100% PS sinon rien

    Les responsables du parti socialistes se donnent jusqu’à fin juin pour décider de faire ou non une primaire interne au parti.

    La ‘primaire des gauches et de l’écologie’ réclamée par EELV, les communistes et même les socialistes en rupture de ban avec François Hollande est quasiment morte et enterrée. "Il est probable que ça ne se fasse pas" confie un haut responsable du PS.

    LONDRES
     
     
    Le Labour a revendiqué vendredi soir la victoire de son candidat Sadiq Khan à la mairie de Londres avant que ne soient annoncés les résultats officiels. Plusieurs maires de grandes villes à l'étranger l'ont déjà félicité pour son élection.
     
    MADRID
     
     
    Le parti antiaustérité Podemos a annoncé, lundi 9 mai dans la soirée, avoir conclu un accord avec son rival d’extrême gauche Izquierda Unida (IU) pour les élections législatives du 26 juin. Cette alliance, qui doit être approuvée par les bases des deux partis, a pour but de dépasser le Parti socialiste (PSOE), seconde force politique en Espagne.
     
    ACTUALITES
     
     
    Depuis les révélations, lundi 9 mai, de Mediapart et France Inter, les politiques veulent mettre fin à l'omerta, à cette "loi du silence", pour reprendre les mots de Marisol Touraine sur RTL, qui permet aux agressions de rester ignorées.

    PS (communiqués)

    Le Parti socialiste renouvelle son attachement à la lutte contre le harcèlement et les violences faites aux femmes

    Après les accusations dont Denis Baupin a fait l’objet et sa démission de la Vice-présidence de l’Assemblée nationale à la demande de Claude Bartolone, le Parti socialiste rappelle qu’il a toujours fait de la lutte contre les violences faites aux femmes, un axe majeur de son action politique.

    Fiche de la réussite n°5 : Plan d’aide TPE/PME

    Depuis 2012, les socialistes et la gauche agissent pour redresser notre pays, renforcer les protections et ouvrir de nouveaux droits.
    Les réformes engagées portent aujourd’hui leurs fruits.

    Suivez #1jour1reussite sur twitter.

  • France Culture - Les Matins / Peut-on encore faire de grandes annonces en politique ?

    Françoise Fressoz
    Journaliste politique au Monde
    Elle publie Le stage est fini (Albin Michel, 3 septembre 2015)

    Henri Weber
    Ancien sénateur de la Seine-Maritime
    Ancien député européen PS
    Directeur des études auprès du premier Secrétaire du parti socialiste chargé des questions européennes

    En deuxième partie :

    Claude Sérillon
    Journaliste
    Conseiller à la présidence de la République de 2012 à 2014
    Il publie Dire du mal (Descartes & Cie, 10 septembre 2015)

    Gloria Origgi
    Ecrivain et philosophe
    Chercheur au CNRS à l’Institut Nicod où elle travaille dans le domaine de la philosophie des sciences sociales
    Auteur de La Réputation, qui dit quoi de qui (PUF, 26 août 2015)

  • Henri Weber, Le Monde - La couleuvre de Jean-Luc Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon file un mauvais coton, celui du nationalisme agressif. Dans son dernier livre Le Hareng de Bismarck (Plon, 150 pages, 10 euros) il désigne à la vindicte des Français un nouveau bouc émissaire, source de tous nos maux : les Allemands, en général, ceux de droite comme ceux de gauche (Verts inclus), les bourgeois comme les prolétaires. En période de crise, un populisme xénophobe est toujours d’un meilleur rendement politique et électoral qu’un populisme humaniste. Ce n’est pas tout de vilipender les élites et de magnifier le peuple, encore faut-il lui fournir des ennemis.

     
    Lire la suite
    __________________
    __________________
  • L'actualité des socialistes du 26 au 31 mai (mise à jour)

    A la une

    Le Temps, 27 avril - «Social-démocrate oui, social-libéral non»

    A 84 ans, l’ancien premier ministre français Michel Rocard signe un nouvel ouvrage alarmiste «Suicide de l’Occident, suicide de l’humanité?». Il livre au «Temps» sa vision du combat social-démocrate auquel il consacra sa vie politique

    Le titre de son dernier livre* résume – ponctué quand même d’un point d’interrogation – le pessimisme de Michel Rocard. Pas de surprise. A 84 ans, l’ancien premier ministre de François Mitterrand (1988-1991) ne cesse de mettre en garde sur les risques d’une société tout entière livrée aux mains du marché, à la spéculation et à la surconsommation.

    31 mai

    Le Parisien - PCF, EELV et socialistes «frondeurs» réunis au Forum européen des alternatives

    A l'initiative du Pari communiste français se tient ce week-end à Paris un forum européen des initiatives pour dire que «l'austérité ça suffit», en présence de la présidente du Parlement grec, membre du parti de gauche radicale Syriza.

    Les Echos - Cambadélis veut faire du PS un «parti de combat»

    Une campagne de recrutement de nouveaux adhérents sera lancée en janvier 2016, avec un objectif, maintenu, de 500.000 membres. EELV repousse la proposition de coorganiser l’université d’été du PS.

    Le Progrès - Régionales : dans le Rhône, l’aile gauche du PS renverse la table

    Les observateurs évoqueront une surprise. Pour les intéressés, la simple concrétisation d’un mouvement de fond engagé il y a plusieurs mois. A l’heure où les militants s’exprimaient sur les motions ou encore sur la consécration de Jean-Christophe Cambadelis comme patron de leur parti, demeurait encore un scrutin sur les régionales ; et il a offert une surprise de taille.

    Henri Weber, Le Monde - La couleuvre de Jean-Luc Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon file un mauvais coton, celui du nationalisme agressif. Dans son dernier livre Le Hareng de Bismarck (Plon, 150 pages, 10 euros) il désigne à la vindicte des Français un nouveau bouc émissaire, source de tous nos maux : les Allemands, en général, ceux de droite comme ceux de gauche (Verts inclus), les bourgeois comme les prolétaires. En période de crise, un populisme xénophobe est toujours d’un meilleur rendement politique et électoral qu’un populisme humaniste. Ce n’est pas tout de vilipender les élites et de magnifier le peuple, encore faut-il lui fournir des ennemis.
     
    30 mai

    Le Monde - Cambadélis élu premier secrétaire du PS

    Une victoire sans fanfare. Jean-Christophe Cambadélis a été élu jeudi 28 mai premier secrétaire du Parti socialiste. L’annonce a été faite par Christophe Borgel, le responsable des élections au siège du PS à Paris, dans un silence de cathédrale, seulement troublé par les quelques journalistes présents.
     

    Jean-Christophe Cambadélis devrait être élu premier secrétaire du Parti socialiste avec un score "au-dessus de 70%" des voix des militants, a annoncé jeudi soir Christophe Borgel, responsable PS des élections.

    Challenges - Cambadélis garde les clés du PS face aux frondeurs

    .... De nombreux dirigeants de la majorité s'attendent désormais à des initiatives du gouvernement sur l'introduction du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu ou encore sur le Crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice).

    "Je n'ose pas imaginer que ce ne soit pas le cas", confie une responsable de la rue de Solférino pour qui "Cambadélis va être obligé d'obtenir des victoires symboliques".

    Francetvinfo - Cambadélis devrait être élu premier secrétaire du PS avec "plus de 70%" des voix, selon la direction du parti

    Une semaine après la victoire de sa motion en vue du congrès de Poitiers, le premier secrétaire a été reconduit jeudi soir à la tête du PS, offrant au président de la République ses talents de rassembleur en chef.

    29 mai

    Libé - Congrès PS : pour la motion B, «ce n'est qu'un commencement»

    REPORTAGE Christian Paul réunissait ses soutiens mercredi soir à Paris, avant le second tour pour désigner le premier secrétaire.

    Le JDD - "Pas de reddition" pour les frondeurs socialistes

    REPORTAGE - Dernier soir de campagne pour le congrès socialiste. Les frondeurs se sont réunis autour de leur leader, Christian Paul. Malgré un score décevant, tous se sont promis que l'aventure ne faisait que débuter.

    Le Figaro - À Paris, les frondeurs se projettent vers l'avenir

    Pour son dernier meeting avant l'élection du premier secrétaire du parti, la motion B a dit ne pas vouloir baisser les armes après le congrès du PS de Poitiers.

    Metro - Vote au PS : on a assisté au meeting de Christian Paul, le frondeur qui veut devenir Premier secrétaire du PS

    REPORTAGE – A la veille du vote au PS, qui doit désigner le Premier secrétaire du parti ce jeudi, le député frondeur Christian Paul a réuni à Paris ses soutiens. Tous ont assuré que leur mouvement continuerait après le congrès du PS de Poitiers.

    Francetvinfo - Hamon ne voit pas la gauche au second tour en 2017 sans un changement de politique

    L'ex-ministre estime que le gouvernement doit laisser une "empreinte sociale" à la fin du quinquennat s'il veut donner tort aux mauvais sondages.

    Libé - Le burn-out, «un défi social auquel nous devons répondre»

    ENTRETIEN Benoît Hamon explique à «Libération» pourquoi il défend la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle.

    28 mai

    Libé - Hollande est un mauvais président pour 76 % des Français

    A la question «diriez-vous que François Hollande est un bon président de la République?», 76 % des Français répondent non, selon un sondage.

    Les Echos - Le traitement des fonctionnaires restera gelé en 2015, annonce Lebranchu

    Le dégel du point d'indice, étalon de la rémunération des fonctionnaires, "n'est pas à l'ordre du jour", a confirmé mercredi sur RTL la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu en réponse à la demande adressée hier par les syndicats à l'Elysée

    Francetvinfo - Congrès PS : Christian Paul veut "défendre l'éthique de la politique"

    Dimanche 24 mai, le député PS Christian Paul est l'invité du Soir 3. L'occasion notamment de revenir sur le vote des adhérents socialistes du 28 mai prochain qui déterminera le nouveau premier secrétaire du parti.

    Le Figaro - Thierry Mandon : la République confuse de Sarkozy

    FIGAROVOX/EXTRAITS - Le président de l'UMP fait un usage opportuniste du nom «Républicains», affirme Thierry Mandon, secrétaire d'État à la réforme de l'État et à la Simplification.

    Le Monde - Arnaud Montebourg, entre retrait et rêve de revanche

    Il sera le grand absent du congrès du Parti socialiste. Il n’a d’ailleurs même pas prévu de se rendre à Poitiers, du 5 au 7 juin. « Surtout pas ! », plaisante à moitié un de ses proches. Arnaud Montebourg est désormais au-dessus des petits arrangements d’appareil si chers à ses camarades de parti. L’ancien ministre de l’économie, qui a quitté le gouvernement autant qu’il en a été renvoyé par Manuel Valls et François Hollande fin août 2014, en a « marre du bla-bla » politique.

    27 mai

    Le Monde - Congrès du PS : un nouveau ralliement pour Cambadélis

    Karine Berger et ses troupes ont choisi leur camp pour le congrès du PS. En vue du vote pour l'élection du premier secrétaire jeudi 28 mai, une majorité de mandataires de la motion D a décidé de voter en faveur de l'actuel patron du parti, Jean-Christophe Cambadélis.

    Le Point - Hollande cajole les centristes écolos

    EXCLUSIF. Le président a encore reçu Jean-Luc Bennahmias et Christophe Madrolle ce mardi à l’Élysée. Il mise sur eux pour ramener les Verts à la raison.

    Le Point - Cambadélis : "Je vous demande de m'aider à renouveler le PS"

    Il appartient désormais aux militants socialistes de départager Jean-Christophe Cambadélis et le frondeur Christian Paul pour le poste de premier secrétaire.

    Europe 1 - Karine Berger : "les militants ne veulent pas de la ligne des frondeurs"

    Pour la députée des Hautes-Alpes, invitée d'Europe 1 samedi, "Jean-Christophe Cambadélis a toute légitimité pour continuer à diriger le Parti socialiste".

    Le lab - Jean-Christophe Cambadélis craint l’émergence en France "d’un mouvement comme Podemos"

    Après Syriza en Grèce, c’est Podemos qui a le vent en poupe en Espagne, donnant quelques idées à la gauche radicale française. Mais les récents succès du mouvement espagnol lors des élections municipales et régionales donnent des sueurs froides à Jean-Christophe Cambadélis.

    TV5Monde - Le Guen sur le prélèvement à la source: "nous terminerons dans 3-4 ans"

    Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, a déclaré mardi que la réforme permettant l'instauration du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu allait commencer "maintenant" et s'achèverait "dans trois, quatre ans", soit au-delà de 2017.

    Le Monde - Quand Montebourg et les frondeurs se mettent en scène au mont Beuvray

    Pour un bon spectacle politique, il faut un décor, quelques symboles, un personnage haut en couleur et les médias pour raconter le tout. L’ascension du mont Beuvray offrait à Arnaud Montebourg le cadre idéal, lundi 25 mai, pour jouer la comédie de l’homme politique qui s’est mis en retrait, mais n’en pense pas moins.
     

    Le député socialiste de la Nièvre Christian Paul, une des figures de la "fronde" parlementaire contre le gouvernement, a souhaité lundi à Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire) que les engagements exprimés au prochain congrès PS de Poitiers, début juin, "soient davantage tenus" que ceux du candidat Hollande au Bourget en 2012. En compagnie notamment de deux "frondeurs", Jérôme Durain et Philippe Baumel, respectivement sénateur et député de Saône-et-Loire, l'élu participait à la traditionnelle ascension du mont Beuvray par les militants socialistes qui étaient au nombre de quelque 150 personnes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    26 mai

    Le blog de Gérard Filoche - À 25 000 socialistes de gauche, nous prendrons nos décisions ensemble

    Ce matin Sud radio me réveille et au pied levé me demande de remplacer un intervenant défaillant sur le thème « les frondeurs ont ils un avenir ? » et subsidiairement « êtes vous pour le retour d’Arnaud Montebourg » ? Je n’ai jamais aimé le terme « frondeur ». Notre motion B avait tenté de le remplacer par le terme « éclaireur » ce qui est nettement mieux. Mais évidemment, avec le vote du jeudi 21 mai, une page est tournée...

    Le Monde - Rebsamen : «Je souhaite que François Hollande soit candidat en 2017»

    Alors que les députés examinent son projet de loi sur le dialogue social à partir du mardi 26 mai, le ministre du travail, François Rebsamen, appelle, dans un entretien au Monde, à « enfin mener le combat contre la droite ». Pour lui, « il reste encore deux ans pour que les Français prennent conscience que François Hollande est un grand président ».
     

    La révolution citoyenne serait en marche en Espagne, après la poussée de Podemos aux élections locales et régionales. Vu de France, ce phénomène pourrait-il modifier la façon de faire de la politique ?

    Direct Matin - Cambadélis veut "renouveler" le PS

    Jean-Christophe Cambadélis, qui se présente jeudi au vote des militants socialistes pour le poste de premier secrétaire du PS, expose lundi sa volonté de "renouveler" le Parti socialiste pour tenter notamment de gagner les prochaines élections, un objectif selon lui "tout à fait possible".

    La Croix - La fronde socialiste a montré ses limites

    Après le vote des militants socialistes en faveur de la politique menée par l’exécutif, la contestation parlementaire devrait s’éteindre. Les « frondeurs » continuent toutefois de demander au gouvernement des « réorientations » et le respect « des engagements ».

    Marianne - "Les Français ont deux ans pour prendre conscience qu'Hollande est un grand président"

    L'entretien a des faux airs de top départ de la campagne présidentielle de 2017 pour les socialistes. Dans les colonnes du "Monde" daté du mardi 26 mai, François Rebsamen déclare sa flamme au président-candidat Hollande, enterre toute idée de primaire après le résultat du vote sur les motions au PS et lance une sorte d'appel aux Français afin qu'ils ouvrent enfin les yeux sur la dimension historique du Grand Timonier Hollande !

    Les Echos - Prélèvement à la source de l'impôt : la majorité veut accélérer

    Pour Bruno Le Roux, le prélèvement à la source commencera d'ici à 2017.
    Les obstacles techniques rendent pourtant improbable une mise en oeuvre concrète rapide.
     

    LEAVE ARNAUD ALONE - Il est venu comme ça, l'air de rien. Par tradition et par amitié. Presque incognito, mal rasé, avec son sweet à capuche et ses baskets sales. Et surtout sans prendre la parole. Mais il n'en avait pas besoin, tant sa seule présence tenait lieu de message politique. Ce lundi 25 mai au Mont Beuvray, Arnaud Montebourg n'a pas dérogé à son habitude, réalisant sa petite ascension annuelle. Et pour un peu, l'ex-ministre aurait engueulé les journalistes venus rendre compte de sa présence aux côtés des frondeurs du PS, à quelques jours du congrès de Poitiers.

    Le Figaro - Aubry a "tenu la plume" à Cambadélis

    La maire de Lille Martine Aubry s'est félicitée ce jour de la victoire au sein du Parti socialiste de la motion de Jean-Christophe Cambadélis, assurant qu'elle avait "tenu la plume" pour la rédiger avec le premier secrétaire du part

    Boursorama - Rebsamen pas opposé au 49-3 pour le texte sur le dialogue social

    PARIS (Reuters) - Le ministre du Travail François Rebsamen pense que son projet de loi sur le dialogue social peut être adopté à une large majorité mais ne s'opposerait pas au recours à l'article 49-3 si nécessaire.